AirAsia retourne à ses premières amours, le Vietnam

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AirAsia retourne à ses premières amours, le Vietnam

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La compagnie low-cost AirAsia tente à nouveau de se lancer au Vietnam, l'un des marchés les plus dynamiques de la région, tout en investissant également en Chine.

« Je veux boucler la présence d’AirAsia en Asie ». C’est par ces mots que Tony Fernandes, PDG du groupe AirAsia, justifie les deux joint-ventures signées en avril et mai respectivement avec des partenaires vietnamiens et chinois. Pour le Vietnam, c’est une vieille histoire d’amour et de déception. AirAsia réfléchissait à la création d’une filiale au Vietnam, tablant sur l’émergence d’une nouvelle classe moyenne fervente de voyages, symbole d’un certain statut social. En 2010, le transporteur malaisien prenait une participation de 30% dans le capital d’un nouveau transporteur, Vietjet. Puis est venu le temps des désillusions. Voulant rebaptiser la compagnie AirAsia Vietnam, les Malaisiens se heurtent à la réticence du gouvernement. Avec l’opposition des autorités de l’aviation civile vietnamienne au projet, AirAsia retire finalement ses billes de la joint venture en octobre 2011, en évoquant « un échec à obtenir des approbations réglementaires vietnamiennes » . Vietjet poursuivra sa carrière, talonnant désormais Vietnam Airlines quant au nombre de passagers.

« Le Vietnam garde plus que jamais son potentiel »

« Le Vietnam garde plus que jamais son potentiel », affirme pourtant un Tony Fernandes qui ne semble nullement refroidi par sa première expérience malheureuse. Il faut dire que la croissance du trafic aérien en 2016 (28%) y a été trois fois plus élevée que dans le reste de l’Asie. Depuis 2013, le trafic aérien domestique a ainsi été multiplié par deux faisant du Vietnam le cinquième plus grand marché aérien de la région derrière la Chine, l’Inde, l’Indonésie et le Japon.

Selon Bloomberg, la low-cost a trouvé un partenaire local, Gumin Co., Ltd., avec à sa tête l’homme d’affaires Tran Trong Kien qui possède également la chaîne Victoria Hotels & Resorts. Les Vietnamiens détiendront environ 70% de la nouvelle entreprise, AirAsia s’adjugeant le reste. La JV (Joint Venture) aura besoin d’un investissement initial de 44 millions de dollars.

A peine l’encre de l’accord au Vietnam séchée, le transporteur low-cost vient de signer un second accord de joint-venture avec la Chine pour la création d’une filiale basée dans la ville de Zhengzhou, au centre est du pays. Zhenghou est considérée comme l’une des villes à la croissance la plus forte, la population totale atteignant plus de six millions d’habitants. Elle est notamment le centre de la fabrication d’autobus dans le pays.

« la pièce finale au puzzle AirAsia »

Le Joint Venture regroupe AirAsia, le groupe chinois Everbright ainsi que le gouvernement du Henan. Outre la création du transporteur low-cost et le développement de son réseau, AirAsia China contribuera au développement des infrastructures aéronautiques de la région avec un terminal low-cost, un centre de formation pour pilotes, équipages et ingénieurs aéronautiques, ainsi que des installations d’entretien, de réparation et de révision des avions. « Cette entreprise chinoise représente la pièce finale au puzzle AirAsia » , a souligné encore Tony Fernandes. Avec sa compagnie japonaise dont les vols doivent débuter en fin d’année, le développement de ses filiales en Malaisie, Indonésie, Thaïlande, Philippines et Inde, le lancement par sa compagnie long courrier de lignes sur les Etats-Unis et cet automne sur l’Europe, le groupe AirAsia va réussir à relier toute l’Asie au reste du monde.

(Source info: www.voyages-d-affaires.com)

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