Au paradis des animaux de compagnie

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Au paradis des animaux de compagnie

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Moncho est étudié sous toutes les coutures par le regard avisé de Nguyên Thi Tiên (à droite).

Exit les plats composés de chien ou de chat. Au Vietnam, les mœurs évoluent et ceux qui finissaient dans les assiettes s’installent peu à peu dans les maisons. Pour répondre à un besoin grandissant, la clinique Happy Pet a ouvert ses portes à Hanoi, en août dernier.

Près du lac de l’Ouest, arrondissement de Tây Hô, dans une maison de plain-pied, la clinique Happy Pet met les animaux de compagnie à l’honneur. Chats, chiens, lapins, oiseaux et autres hamsters peuvent s’y faire chouchouter par un personnel souriant et accueillant. Nguyên Lê Huong nous reçoit sur la table d’opération entre deux coups de fil.

Cette femme dynamique de 38 ans s’occupe de la gestion de la structure. «Nous sommes parmi les trois plus grandes cliniques vétérinaires de Hanoi, qui en compte cinq ou six en tout», confie la diplômée en relations internationales et en droit.

Une clinique polyvalente

Gestionnaire dans un autre cabinet vétérinaire, cette vietnamienne de caractère, qui jongle facilement entre l’anglais, le français et le vietnamien, a quitté la structure avec trois autres employés pour fonder Happy Pet Clinic : «Notre projet a été encouragé par un professeur de l’Université d’agronomie de Hanoi. Nous voulions répondre à un besoin, à une demande de plus en plus forte. Les animaux de compagnie représentent un phénomène émergeant, surtout chez les jeunes, lié à l’amélioration des conditions de vie dans le pays. En plus, nous étions une équipe soudée et avions envie de créer quelque chose ensemble. Plus je travaille avec les animaux, plus le domaine m’intéresse».


Loreley Devesa fixe son prochain rendez-vous avec Nguyên Lê Huong.
 

Côté financement, la clinique fonctionne à l’aide de contributions privées des vétérinaires employés, de Nguyên Lê Huong elle-même et du professeur à l’initiative du projet. «Ce n’est pas encore rentable, mais nous avons de plus en plus de clients. Des sites comme The New Hanoian ou Facebook… nous permettent d’être connus et d’avoir une bonne visibilité». Dans l’équipe, point d’amateurs : «Nos trois vétérinaires ont déjà travaillé avec des vétérinaires étrangers». À l’image de Nguyên Thi Tiên, 32 ans, qui possède une expérience de huit ans dans le domaine. Il y a aussi un assistant vétérinaire et un gardien qui s’occupe de la promenade des chiens. «Nous accueillons des stagiaires de l’Université d’agronomie de Hanoi certains semestres pendant trois à six mois», ajoute Nguyên Lê Huong.

Polyvalente, la clinique possède de nombreuses activités, toujours en relation avec les animaux, mises en place dans les 150 m2 que loue la structure. À l’entrée, des sacs de croquettes, des paniers pour chiens et autres jouets sont disponibles à la vente. L’accueil se tient devant la salle de consultation qui permet d’ausculter les animaux malades. Plus loin, la «Cattery», salle des chats, renferme cinq pensionnaires qui sortent à tour de rôle en fonction de leurs affinités. Comptez 130.000 dôngs de pension par jour. Samson est là pour une stérilisation et une vaccination. Il y aussi Miaou perché sur un arbre à chat.

Des consultations juridiques

Retrouvé avec son frère dans un sac plastique, il attend qu’une famille vienne l’adopter. Et pour cause, la clinique s’occupe aussi des animaux abandonnés. «Si quelqu’un nous appelle pour un animal, on vient le chercher, on lui fait un traitement, puis nous lui cherchons un nouveau propriétaire», détaille la gestionnaire.


Toute l’équipe de la clinique met son talent et sa bonne humeur au service des animaux.

Dans les locaux aussi, le «Grooming», salle de toilettage pour chouchouter ces petites bêtes à poils, une salle d’opération, une salle d’hospitalisation pour les chiens devant rester sous observation pendant la nuit, sans oublier l’incontournable «Dog Kennel». Dans cette sorte de chenil, six chiens prennent la chaleur dans leurs cages privées à l’image de Whisky et Marcia, qui attendent patiemment le retour de leurs maîtres partis en voyage, ou encore Loulou, là pour une stérilisation. Au programme de ces toutous : farniente et promenade deux fois par jour. En plus de toutes ces activités, Nguyên Lê Huong propose des consultations juridiques concernant notamment les voyages à l’étranger.

Côté clients, «c’est 70% d’expatriés et 30% de Vietnamiens», précise notre interlocutrice. Loreley Devesa, 35 ans, est l’une d’entre eux. Cette vénézuélienne est venue avec Moncho, son chat gris âgé de huit mois, acheté au Vietnam. L’animal a quelques problèmes d’appétit. Heureusement Nguyên Thi Tiên, affublée d’un T-shirt rouge au logo de la clinique, est là pour l’examiner sous toutes les coutures : examen rectal, prise de température, nettoyage des oreilles… Verdict : des vers et une injection de vitamines pour le matou pas mécontent que la séance de tripotage se finisse. Rendez-vous est pris dans trois semaines pour suivre l’avancée de l’état du patient. Loreley a découvert la clinique grâce à un ami : «Je les aide a se faire connaître, en plus je n’habite pas loin avec mon mari qui est pilote, c’est vraiment pratique», explique-t-elle en anglais. Prix : 200.000 dôngs la consultation, médicaments non compris.

Happy Pet Clinic

103B, ruelle 12, rue Dang Thai Mai, arrondissement de Tây Hô, Hanoi
Tél. : (+84-4) 37 18 36 21 ou (+84-0) 9 03 26 82 66
Email : info@happypet.com.vn
Website : happypet.com.vn

Texte et photos : Marion Riegert - Thanh Tuê/CVN

(Source media: Le Courrier du Vietnam)

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La passion des chats gagne Hanoi

L’élevage des chats a le vent en poupe auprès des jeunes de la capitale, surtout les jeunes filles. C’est ainsi qu’est né tout un ensemble de services pour les matous.

Le commerce de chatons se fait soit dans les marchés ou boutiques, soit en ligne dont la vente est actuellement très appréciée.

Hanoi dénombre de 5.000 à 7.000 chats importés. Parmi eux, le chat angora d’origine anglaise est le moins cher, de 1,8 à plus de 4 millions de dôngs. Le persan coûte un peu plus, entre 2 et 6 millions en moyenne. Le chat à à poil court d’origine anglaise est le préféré, de 3 à 7 millions de dôngs ; et le Chilchila, de 5 à 12 millions de dôngs.


Un chat angora d’origine anglaise. Photo : Net/CVN

Le plus cher est chat de l'Himalaya. Ce "Himalayan" magnifique à poils longs possède des yeux splendides qui font de lui un chat très recherché et populaire. Ces chatons importés, accompagnés d’un certificat, coûtent quelque 3.000 dollars (environ 60 millions de dôngs).


Ailu Cat Cafe, un lieu d’échange entre amoureux de la gent féline. Photo : Net/CVN
 
Curieusement, les chatons des générations suivantes nés sur le sol vietnamien sont moins chers, de 10 millions ou 20 millions de dôngs. Idem pour les autres races. Ils deviennent alors plus accessibles à la majorité des Vietnamiens.

Certains cafés de Hanoi ont misé sur cette nouvelle passion pour les chats pour attirer les clients. Situé au 4, rue Thuy Khuê, dans l'arrondissement de Tây Hô, Ailu Cat Cafe en est un bon exemple. Il s’agit d’un bar où les clients, assis à même le sol, viennent boire un verre en compagnie des minous. Au total, une quinzaine de chats se partagent les câlins et les 60 m² d’une maison de trois étages. Les cafés de ce genre sont aussi des lieux d’échange entre amoureux de la gent féline.

(Source info: selon Le Courrier du Vietnam)

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