Favoriser l’intégration professionnelle des étudiants de français

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Une réunion des formateurs et entrepreneurs pour échanger des avis sur l’élargissement des débouchés pour les diplômés du Département de langue et  civilisation françaises.

Des formateurs et entrepreneurs se sont réunis le 20 avril à Hanoï afin d’échanger des avis sur l’élargissement des débouchés pour les diplômés du Département de langue et civilisation françaises, dans le cadre du séminaire «Le Département de français et les entreprises : Perspectives de coopération et de développement».

De nombreux entrepreneurs qui sont d’anciens étudiants du Département de langue et civilisation françaises de l’Université de langues et d’études internationales (relevant de l’Université nationale de Hanoï) ont participé au séminaire : «Le Département de français et les entreprises : Perspectives de coopération et de développement». L’opportunité pour formateurs et entrepreneurs d’échanger des idées dans le but d’améliorer la qualité des programmes de formation et d’élargir les débouchés des diplômés.

Des questions importantes ont été posées aux entrepreneurs lors de ce séminaire, notamment sur leurs besoins en diplômés des universités de français, les opportunités offertes à ces étudiants, les pistes à explorer par le Département de langue et  civilisation françaises pour améliorer la qualité des formations, les contributions des entrepreneurs eux-mêmes pour soutenir ledit département. Les participants ont estimé à l’unanimité que les débouchés pour les diplômés de français sont de plus en plus restreints.

Nguyên Phu An, directeur générale de la société IBranding, spécialisée dans le secteur des communications, a souligné l’importance pour les étudiants d’avoir de bonnes capacités rédactionnelles. «Les recruteurs apprécient toujours les candidats qui maîtrisent l’élaboration de documents, de lettres, de rapports», a insisté Nguyên Phu An. Aussi, a-t-il conseillé aux enseignants de renforcer la formation en la matière.

Sur ce sujet, Nguyên Thu Hà, rédactrice en chef du Courrier du Vietnam, le seul journal en langue française du pays, a affirmé sa volonté d’accueillir des stagiaires de ce département. «Ils auront la chance d’apprendre la manière de rédiger une lettre de motivation, un article ou un communiqué de presse», a-t-elle précisé. Elle a également annoncé le lancement du concours «Jeunes reporters francophones 2017» par le Courrier du Vietnam. «Ce concours offre aux jeunes un terrain de jeu pour exprimer leur capacité d’écriture», a-t-elle insisté.

Nguyên Van Tuyên, directeur de la société Vietnam School Connect, a souligné la difficulté qu’éprouvent les diplômés du Département de français pour trouver un emploi en rapport avec leur formation. En tant que recruteur, il met toujours l’accent sur les critères suivants : santé, dynamisme, style moderne, honnêteté, sens du travail en équipe… En plein développement, Vietnam School Connect ouvre la porte aux étudiants du Département de langue et civilisation françaises.

Difficile de recruter les candidats compétents

 
Dinh Hông Vân, doyen du Département de langue et civilisation françaises, salue les participants.

Ce séminaire a également attiré beaucoup d’entrepreneurs dans le secteur touristique. Nguyên Thuy Hoa, directrice générale adjointe d’Easia Travel, a informé que le besoin en diplômés français est important. Sa société compte 300 employés dont 100 parlant le français. «Pourtant, il est difficile de recruter des candidats compétents», a-t-elle déploré. Chez un employé, elle apprécie notamment comme qualités le savoir-faire et la passion. «À la fin de la 4e année, le département pourrait inviter des experts et recruteurs à former les étudiants dans la préparation des dossiers de candidature et dans l’entretien d’embauche», a conseillé la directrice générale adjointe. D’autre part, il faut, selon elle, allonger à 2 ou 3 mois la durée de stage des étudiants. «Car en un mois, les étudiants ne peuvent s’habituer au travail», a-t-elle jugé, ajoutant que  sa société embauche en moyenne 70% de ses stagiaires.

Pour Nguyên Lê Huong, directrice de Vietravel, le français n’est pas la langue prioritaire dans le recrutement. Dans le secteur touristique, chaque employé doit jouer le rôle d’ambassadeur culturel. C’est pour cette raison que la directrice préfère chez les candidats le savoir-faire et les compétences «souples».

Dinh Hông Vân, doyen du Département de langue et civilisation françaises, a salué et apprécié tous les avis et conseils des participants. Il a exprimé le souhait qu’un séminaire similaire soit organisé dans l’avenir.

Texte et photos : Vân Anh/CVN

(Source media: Le Courrier du Vietnam)

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