L'engagement humanitaire de Solveig au Vietnam : plus qu'une goutte d'eau

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L'engagement humanitaire de Solveig au Vietnam : plus qu'une goutte d'eau

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(www.lavoixdunord.fr) - Étudiante en médecine, Solveig Menu-Hespel habite Avelin et n'a pas résisté à l'aventure de solidarité que lui proposait l'association La Goutte d'Eau. Son rôle,avec trois autres jeunes,cet été :permettre à des agriculteurs vietnamiens pauvres d'avoir accès à l'eau potable et leur apprendre à gérer cette ressource. Un défi pour les aider à devenir autonomes, plutôt que du simple assistanat. Solveiga su le relever.

« Solveig, c'est un prénom norvégien mes parents ont dû le choisir parce que ça sonnait bien », explique la jeune fille qui, du haut de ses 19 printemps, est en plein dans les études de médecine avec le but ultime de devenir gynécologue obstétricienne. 

« J'ai un an d'avance et j'ai la chance d'être de la fin de l'année », avance, modeste, l'Avelinoise, qui a retrouvé son village natal il y a environ cinq ans. Avant de reprendre le chemin de la fac, Solveig Menu-Hespel va s'accorder quelques jours de repos car si elle est partie un mois au Vietnam cet été, ça n'était pas vraiment pour faire du tourisme, même si « c'était la période de la mousson c'était très vert, très beau... »

Curieuse, Solveig s'est intéressée il y a plus d'un an aux actions de La Goutte d'Eau. « C'est une association qui, à la fac, mène des actions de solidarité, explique-t-elle. Alors, je me suis dit pourquoi pas moi ? D'autant que c'est le meilleur moment pour donner de son temps. Après, avec les études, ça ne sera peut-être plus si facile... »

Et la voilà qui s'intéresse de près à un projet visant à aider des Vietnamiens de la région de Buon Ma Thuot à accéder à l'eau potable. « La ville a 350 000 habitants et se situe dans la région centre-sud, précise-t-elle. Mais, il y a aussi des villages isolés d'une cinquantaine de personnes. C'est une zone où l'on produit du café mais qui compte beaucoup de minorités ethniques qui sont délaissées... »

L'an dernier, La Goutte d'Eau a financé la création de trois puits avec les installations d'assainissement et de traitement des eaux ad hoc . Cet été, elle a aidé à la réalisation de deux supplémentaires. Mais, là n'était pas l'essentiel de la tâche de Solveig et des trois copains qui l'accompagnaient.

« Nous cherchons à promouvoir l'autonomie des populations en mettant en place des comités, un par puits, qui sont regroupés au sein d'une association », poursuit-elle. Chacun est composé d'un responsable, d'un secrétaire, d'un trésorier et d'un responsable de l'entretien. Pas si simple que cela, même si ça garantit « un accès à l'eau potable sans devoir se déplacer ni dépenser des sommes faramineuses », reconnaît l'Avelinoise.

« Il faut tout expliquer pour qu'ils s'investissent. Au départ, beaucoup doutaient mais, à force de discussion avec, notamment, l'aide d'un prêtre qui parlait le français, ils se sont rendu compte que c'était utile, qu'ils n'étaient plus abandonnés comme avant. »

« On a découvert des gens très ouverts, qui n'ont pas grand-chose mais qui savent se satisfaire de ce qu'ils ont et qui le partagent, conclut Solveig. Avec l'association, on ne part qu'une fois par projet, mais je tenterai peut-être une autre aventure avec une ONG. Parce que c'est une très belle expérience, qui m'a ouvert les yeux sur la misère. Alors, si de petits étudiants parviennent à faire ce genre de choses, d'autres autorités, plus importantes, doivent pouvoir faire beaucoup plus ! ».

PAR JEAN BISCHOFF

(source media : www.lavoixdunord.fr)
 

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