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LA MODE EQUITABLE ET LE VIETNAM

Ensemble pour bâtir un monde meilleur plus solidaire pour tous et nos enfants ! » Economie

LA MODE EQUITABLE ET LE VIETNAM

LA MODE EQUITABLE ET LE VIETNAM
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Nos écharpes et foulards en soie commerce équitable, teintures écologiques

Nos écharpes équitables en soie respectueuses de l'homme et de l'environnement sont confectionnées par une coopérative commerce équitable au Vietnam certifiée WFTO (World Fair Trade Organisation). Elle sont 100% équitables, c'est-à-dire que toutes les étapes de la production sont accomplies par la coopérative : culture du coton et de la soie, filage, tissage, teinture, découpe et confection. Les teintures, fabriquées artisanalement par la coopérative, sont toutes écologiques et d'origine végétale.

Conseils d'entretien :
Lavage à la main préférablement à l'eau froide, Ne pas laisser tremper, Ne pas tordre, Séchage à l'abri du soleil

 

La coopérative commerce équitable au Vietnâm

 

LA MODE EQUITABLE Vietnam Commerce équitableCréée en 1996, cette coopérative commerce equitable vietnamienne certifiée WFTO regroupe plus de 6200
artisans dont 80% de femmes. Ces artisans perpétuent les savoir-faire traditionnels dans le respect des principes du commerce équitable en se fixant deux buts principaux : rémunération correcte et conditions de travail décentes.

10% du prix des produits commerce équitable vendus sont affectés à un fond de développement local. Chaque groupe décide alors de son utilisation à des fins sociales, comme par exemple une caisse de solidarité pour l’accès aux soins de santé et pour la scolarité des enfants des membres, la réparation des routes et la construction d’écoles et de centres de santéLA MODE EQUITABLE Vietnam Commerce équitable.

Craft Link travaille en étroite collaboration avec le Vietnam Museum of Ethnology, à Hanoï, afin de conserver les techniques traditionnelles d’artisanat des minorités ethniques, notamment en aidant ces groupes à concevoir de nouveaux produits éthiques et à les commercialiser.

Les artisans reçoivent aussi des outils, des prêts sans intérêt, des cours d’alphabétisation et des formations. Dans le commerce équitable, toutes les commandes sont pré-financées afin que les artisans n'aient pas à s'endetter.

Les principaux objectifs de l’organisme sont la préservation de la culture, la création de revenus pour les minorités ethniques des régions reculées du Vietnam, les enfants de la rue (à travers des formations de sculpture sur pierre) et les artisans handicapés.

L’association commerce équitable vietnamienne encourage les artisans à revaloriser les savoir-faire ancestraux tout en favorisant les procédés les plus respectueux de l’environnement. Menacés par la concurrence des produits standardisés qui envahissent le marché, ces savoir-faire sont en effet considérés comme un patrimoine à transmettre aux générations futures.




 

Fabrication de la soie équitable du Vietnam

La soie est une matière naturelle issue du ver à soie. Sa technique de fabrication ancestrale, appelée soierie, fut inventée il y a plus 2500 ans av. J.-C dans la Chine impériale. Elle consiste en l'ensemble des opérations de culture du mûrier – dont se nourrissent les vers à soie-, d'élevage du ver à soie pour l'obtention du cocon de soie, de dévidage du cocon de soie, et de filature de la soie.

Procédé de fabrication

Les œufs

Les œufs sont pondus par les papillons à la mi-avril, époque à laquelle les bourgeons de mûriers commencent à s'épanouir. La qualité de la soie dépend de la qualité des feuilles de mûriers, de la douceur de la température et de la pureté de l'air, indispensable à la respiration très active des œufs de papillons. Les œufs de papillons étaient autrefois placés dans des sachets qui étaient portés par les femmes sous leurs vêtements afin de garder les petites chenilles au chaud jusqu'à leur éclosion.

Les vers à soie

Une fois l’œuf éclot, le ver à soie passe par cinq âges successifs avant de se transformer en cocon. Il faut donner plusieurs fois par jour des feuilles de mûrier fraîches aux petites chenilles affamées. Comme pour les bébés, les repas doivent être donnés à heures régulières. En un mois, 30 grammes de vers à soie auront dévoré environ 1300 kg de feuilles.

Les cocons

Au bout d'un mois, les petites chenilles voraces produisent un fil qu'elles enroulent autour d'elles et se transforment en cocon. Avant qu'ils ne deviennent des papillons, les cocons de soie sont récoltés.

La préparation des cocons

Afin de séparer les cocons de leur nymphe, ils sont ensuite placés dans des étuves. Une fois retirés, on les trempe dans l'eau pour que le cocon se sépare de sa chrysalide.

LA MODE EQUITABLE

L’ennoblissement des soies

La filature

Chaque cocon de soie n'est fait que d'un seul fil de soie dont la longueur peut dépasser le kilomètre. Pour trouver l'extrémité de chaque fil, on remue constamment les cocons avec un petit balai de paille de riz afin d'accrocher les premiers fils. Les fils sont enroulés sur des «dévidoirs». Le fil de soie est ensuite enroulé sur des écheveaux. Un kilo de soie s'obtient avec huit à dix kilos de cocon.

 

LA MODE EQUITABLE

 

Le tissage

Les fils de soie, teints avec des teintures naturelles et écologiques, sont montés sur le métier à tisser, constituant la trame. Les fils sont ensuite tissés jusqu'à ce que l'étoffe soit terminée.

 

LA MODE EQUITABLE VIETNAM

 

La confection

On découpe ensuite les étoles de soie et on entortille les fils qui dépassent, la soie étant trop délicate et trop fragile pour être ourlée.

la mode équitable                     LA MODE EQUITABLE

La finition

Les écharpes en soie sont teintes puis mises à sécher à l'air libre. Une fois sèches, elles sont repassées et pliées.

 

LA LEGENDE DE LA SOIE

Il y a plus de 26 siècles, dans la Chine impériale, la princesse Ling-Shi, femme de l'empereur Hoang-Ti, prenait le thé dans le jardin de son palais, à l'ombre d'un mûrier. Soudain, un cocon de ver à soie tomba dans sa tasse et l'éclaboussa. En voulant l'attraper, le cocon se déroula.
C'est ainsi que fut découvert le fil de soie. Elle enseigna la première l'art d'élever les chenilles, et inventa le moyen de dévider les cocons.

Pendant plus de 1000 ans seuls la famille impériale et les plus hauts dignitaires avaient le droit de porter de la soie. La princesse Ling-Shi fut érigée par ses sujets reconnaissants au rang de divinité de l'Empire céleste chinois. En Chine, la culture du mûrier et l'élevage des vers à soie sont encore aujourd'hui plus destinés aux femmes qu'aux hommes.

Pendant plus de trois millénaires, la Chine commerce ce tissu rare et précieux sans jamais en transmettre le secret. En effet, un décret impérial condamnait à mort quiconque trahirait le secret de l'élevage et du dévidage du cocon, convoité et jalousé par tous les rois et les empereurs... Seuls les précieuses étoffes sortaient du pays par la route de la soie.

Les routes de la soie passent par le désert du Taklamakan, l'un des plus aride du monde, serpentent aux pieds des plus hautes montagnes de Chine et sont jalonnées de villes, dont les noms et l'importance varient au fil du temps. Elles passent par la Perse, l'Inde, la région du Cachemire et l'Empire Byzantin pour atteindre les lointaines contrées occidentales.

La découverte dans la vallée des rois d'une momie égyptienne datée de 1070 avant JC et accompagnée de soie montre bien que les routes de la soie se poursuivaient jusqu'en Afrique. De nombreux autres produits voyagent sur ces mêmes routes : pierres précieuses, porcelaine, jade, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, métaux précieux...

Toujours d'après la légende, la soie aurait ensuite quitté la Chine vers l'Inde dans la chevelure d'une princesses promise à un prince de Khotan. Cette dernière, refusant de se priver de la précieuse étoffe qu'elle adorait, aurait enfreint l'interdiction impériale de sortir les vers à soie hors du pays.

D'après une autre légende, deux moines du mont Athos, envoyé par l'Empereur Justinien ont rapporté de Chine des œufs de vers à soie cachés dans leur bâton de pélerin en bambou creux. Grâce à leur ruse, ils auraient permis à l'Empire romain d'avoir le monopole sur la soie en Europe.

D'après certains historiens, le premier contact des romains avec la soie fut celui des légions du gouverneur de Syrie. A la bataille de Carrhès, près de l'Euphrate, les légionnaires furent si surpris de la brillance des bannières de l'armée Parthe qu'ils prirent la fuite.

D'après d'autres historiens, l'art de fabriquer la soie s'est progressivemment transmis aux autres civilisations, notamment au Japon par le biais d'espions en tout genre, tels que les moines, les princesses, les pillards et les marchands.

 

http://mode-equitable.com/fr/content/14-vietnam-commerce-equitable-mode-ethique

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